La commission de discipline de la LFP examinera le 11 décembre le recours de Kylian Mbappé pour "défaut de paiement de primes et salaires". L’attaquant réclame 55 millions d’euros, montant incluant une prime à la signature, trois mois de salaire et une prime d’éthique.
Le PSG, de son côté, conteste ces demandes. Le club parisien affirme que Mbappé avait accepté de renoncer à ces sommes dans un accord conclu en août 2023, lorsqu’il refusait de prolonger son contrat pour partir librement en fin de saison. Cet accord, qualifié "d’occulte" par le camp du joueur, est au cœur du conflit.
Une affaire aux multiples rebondissements
La commission juridique de la LFP avait déjà enjoint le PSG à payer Mbappé, une décision confirmée en appel le 25 octobre. Mais le club a maintenu son refus, arguant que l’affaire devrait se régler devant les prud’hommes. La Fédération française de football (FFF), saisie hors délai par le PSG, a également rejeté son recours.
"Malgré les injonctions, le joueur n’a toujours pas été payé", déplore l’entourage de Mbappé. La LFP a donc convoqué le club parisien en audience, évoquant de possibles sanctions comme des amendes ou une interdiction de recruter, en cas de non-paiement.
Une querelle de bonne foi ?
Le PSG justifie son refus en s’appuyant sur un engagement public de Mbappé à renoncer à ces primes en cas de départ libre. "Il s’agit d’une question de bonne foi et d’honnêteté", a martelé la direction parisienne. Pour le joueur, le club tente de se soustraire à ses obligations financières.
Le différend trouve son origine dans l’été 2023, quand Mbappé, écarté du groupe pour avoir refusé de prolonger, s’était retrouvé au cœur d’un bras de fer. Le PSG espérait alors un transfert lucratif, mais l’attaquant a finalement rejoint le Real Madrid gratuitement cet été.